Psy d’ados face au suicide
Q : Depuis quelque temps, notre fille a tendance à s’enfermer dans sa chambre. Elle a exprimé à plusieurs reprises qu’elle en a assez de tout, et qu’elle pense que ce serait mieux pour tout le monde qu’elle ne soit plus là. Nous sommes très inquiets, et aimerions savoir quelle attitude adopter.
R : Il est en effet difficile pour les parents de faire la part entre les communications de leur enfant qui ont une valeur de provocation et le risque réel qu’il puisse avoir un comportement suicidaire. Il est utile de se rappeler que dans la population générale, une personne sur trois pense à un moment donné dans sa vie qu’elle voudrait mourir, mais heureusement cela ne suffit pas à motiver un geste suicidaire.
Il n’en demeure pas moins que votre fille exprime une souffrance psychique qu’il importe de prendre au sérieux. Il est essentiel de chercher un dialogue avec elle, en acceptant qu’elle ne dévoilera sans doute pas toutes ses pensées, mais vous pourrez à ce moment l’encourager à rencontrer un professionnel qui puisse l’aider à voir plus clair en elle-même et parler de ses difficultés sans craindre d’être jugée.
Un psy spécialiste des adolescents est compétent pour estimer le risque d’un passage à l’acte lors des premiers entretiens d’évaluation. Dans la grande majorité des cas, la relation de confiance qu’il peut établir avec un adolescent suffit à éloigner le danger suicidaire. Le jeune éprouve un grand soulagement à pouvoir discuter des conflits profonds et souvent inconscients à l’origine de ses sentiments de désespoir. La perspective d’entretiens psychothérapiques est gage d’espoir et d’oxygène, elle permet de mobiliser des compétences pour faire face aux difficultés face auxquelles l’adolescent et ses parents pouvaient jusque-là se sentir comme pris dans une impasse.
Q : Qu’est-ce qui distingue l’approche d’un sexologue ou d’un psychanalyste ? Je m’entends bien au quotidien avec mon mari mais notre sexualité fonctionne au ralenti.
Q : Quel est l’intérêt à parler de mes rêves à mon psy, alors que je le consulte pour des problèmes concrets de ma vie quotidienne ?
Q: Nous cherchons un soutien psychologique pour notre fils, mais il n’est pas disposé à consulter. Devons-nous le forcer ?
Q: Notre fils âgé de 15 ans est en échec scolaire. Il refuse toute aide. Que pouvons nous faire ?
Q: Qu’est-ce qui change selon que je me dirige vers un cabinet de psychothérapie indépendant ou un centre de soins psychologiques du domaine public ?