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Cabinet de psychothérapie privé ou service public ?

Q: Qu’est-ce qui change selon que je me dirige vers un cabinet de psychothérapie indépendant ou un centre de soins psychologiques du domaine public ?

R: Dans le secteur public l’on a affaire à une équipe pluridisciplinaire, généralement conduite selon les standards médicaux puisque ce sont des médecins psychiatre qui en assurent généralement la direction. Les méthodes d’approche varient en fonction de la culture de la santé dans chaque canton. A Genève, les services publics offrent des soins très variés, avec des spécialistes de différents courants, psychanalytique, systémique, cognitivo-comportemental, une ouverture sur les nouvelles approches puisque ce sont également des centres de recherche.

Dans un service de l’État, l’inconnue réside dans le choix de la personne qui vous prendra en charge, car contrairement à une démarche dans le secteur privé, vous ne choisirez pas votre thérapeute. Le niveau d’expérience moyen est en moyenne moins élevé qu’en cabinet privé, puisque nombre de praticiens iront s’installer en privé lorsque leur niveau d’expertise leur en donnera l’occasion. Toutefois on rencontre aussi d’excellents professionnels qui font carrière dans les services publics ! Enfin, un jeune thérapeute peu expérimenté est toujours supervisé par des collègues plus avancés.

D’année en année, les services publics souffrent cependant de restrictions budgétaires et il est fréquent que les patients soient assez rapidement dirigés vers les collègues qui travaillent en privé. Autre écueil des institutions de psychiatrie étatiques : les fréquents tournus parmi les membres du personnel, puisque les jeunes psychologues ou médecins psychiatres en formation et poursuivent leur carrière dans d’autres services. Pour un suivi de plus longue haleine, un psychothérapeute indépendant donne la possibilité d’un suivi au cours des années, une référence appréciable lorsque l’on a confié et partagé des vécus importants de sa vie avec un professionnel…

En privé, c’est la question des remboursements par les assurances maladie qui pose des questions, cela varie selon le thérapeute et les couvertures d’assurance. Ainsi nombre de personnes choisissent de financer une part, parfois la totalité de leur traitement psychologique, afin de garder une plus grande liberté de mouvement dans cette entreprise de soins et de développement personnel. Sachant que les assurances maladie sont devenues plus restrictives sur la question du remboursement, cette position est d’autant plus pertinente.

Je souffre des tensions sociales liées à la radicalisation face au COVID.

Q : Depuis le début de la pandémie du COVID, j’ai de plus en plus de conflits et de tensions avec mes amis, et même au sein de ma famille, ce qui provoque chez moi une anxiété croissante, ainsi que des problèmes de sommeil. Je n’ai jamais consulté de psy, je ne pense pas avoir de problème psychologique particulier. Est-il utile que je vous rencontre ?

Cabinet de psychologie ou un bon livre ?

Q:  A quoi bon consulter un psy alors qu’il existe tant de lectures consacrées au développement personnel en librairie ?

Psychologue et foi religieuse, quel psy choisir ?

Q : Je suis pratiquante et je voudrais rencontrer un psychologue qui partage ma foi religieuse, mais une amie m’a dit que cela n’était pas nécessaire. Qu’en pensez-vous ?

Est-il normal d’avoir des pensées folles ?

Q : Ne faut-il pas être un peu fou pour consulter un psy ?

Pourquoi analyser les rêves en séance ?

Q : Quel est l’intérêt à parler de mes rêves à mon psy, alors que je le consulte pour des problèmes concrets de ma vie quotidienne ?