Consultations psychologiques pour adolescents
Q: Nous cherchons un soutien psychologique pour notre fils, mais il n’est pas disposé à consulter. Devons-nous le forcer ?
R: Les adolescents ont souvent besoin de montrer leur opposition pour s’affirmer dans la différence avec ce qu’ils étaient dans leurs relations d’enfance face aux adultes. Si dans certains cas, c’est l’adolescent qui peut demander de l’aide et trouver du soulagement dans la perspective de pouvoir discuter de ses soucis à l’extérieur de la famille, il est toujours important que les parents puissent s’impliquer à leur niveau dans cette démarche. Si leur enfant se montre plutôt réticent à consulter, il peut changer son attitude dans la mesure où ses parents cherchent à mieux comprendre ce qui a changé à leur place de parents, et qu’ils peuvent prendre leur part dans une réflexion sur les relations familiales.
Ainsi dans un premier temps, le psychothérapeute peut proposer de recevoir les parents seuls pour connaître leur point de vue et savoir ce qui les préoccupe, surtout pour les jeunes adolescents ou les situations dans lesquelles la demande ne vient pas de l’adolescent lui-même. Ces premiers échanges aident à construire un cadre thérapeutique dans lequel le jeune pourra se sentir suffisamment en confiance et protégé dans son intimité pour prendre le risque d’une première rencontre avec le psychothérapeute. Ensuite il s’agira de son espace, le psychothérapeute négociera avec lui et les parents un cadre thérapeutique qui limitera dans la plupart des cas l’accès aux parents, de manière à ce que puisse s’établir une relation de confidentialité et de confiance entre le jeune et son psy.
La qualité des premiers échanges du jeune avec un professionnel sont décisifs et suscitent généralement chez l’adolescent un intérêt qui le conduise à accepter une seconde consultation pour discuter de ses soucis. Au terme de quelques rencontres, en présence ou non des parents selon les cas, le psychothérapeute propose une forme d’accompagnement qui réponde aux besoins et aux possibilités de son patient, dans certains cas une approche qui implique directement les parents, lorsque cela se justifie.
Q: Je risque de perdre mon emploi car je ne suis plus du tout à mon affaire dans mon travail depuis des mois. Mais j’hésite encore à consulter un psy, car j’ai entendu dire qu’une psychothérapie peut durer longtemps et coûter cher.
Q : Depuis le début de la pandémie du COVID, j’ai de plus en plus de conflits et de tensions avec mes amis, et même au sein de ma famille, ce qui provoque chez moi une anxiété croissante, ainsi que des problèmes de sommeil. Je n’ai jamais consulté de psy, je ne pense pas avoir de problème psychologique particulier. Est-il utile que je vous rencontre ?
Q : Quel est l’intérêt à parler de mes rêves à mon psy, alors que je le consulte pour des problèmes concrets de ma vie quotidienne ?
Q: Qu’est-ce qui change selon que je me dirige vers un cabinet de psychothérapie indépendant ou un centre de soins psychologiques du domaine public ?
Q : Je souhaiterais consulter un psychothérapeute mais l’annuaire de psychothérapeutes à Genève est si touffu que je m’y perds. Pourriez-vous me guider dans ce choix ?