Consultations psychologiques pour adolescents
Q: Nous cherchons un soutien psychologique pour notre fils, mais il n’est pas disposé à consulter. Devons-nous le forcer ?
R: Les adolescents ont souvent besoin de montrer leur opposition pour s’affirmer dans la différence avec ce qu’ils étaient dans leurs relations d’enfance face aux adultes. Si dans certains cas, c’est l’adolescent qui peut demander de l’aide et trouver du soulagement dans la perspective de pouvoir discuter de ses soucis à l’extérieur de la famille, il est toujours important que les parents puissent s’impliquer à leur niveau dans cette démarche. Si leur enfant se montre plutôt réticent à consulter, il peut changer son attitude dans la mesure où ses parents cherchent à mieux comprendre ce qui a changé à leur place de parents, et qu’ils peuvent prendre leur part dans une réflexion sur les relations familiales.
Ainsi dans un premier temps, le psychothérapeute peut proposer de recevoir les parents seuls pour connaître leur point de vue et savoir ce qui les préoccupe, surtout pour les jeunes adolescents ou les situations dans lesquelles la demande ne vient pas de l’adolescent lui-même. Ces premiers échanges aident à construire un cadre thérapeutique dans lequel le jeune pourra se sentir suffisamment en confiance et protégé dans son intimité pour prendre le risque d’une première rencontre avec le psychothérapeute. Ensuite il s’agira de son espace, le psychothérapeute négociera avec lui et les parents un cadre thérapeutique qui limitera dans la plupart des cas l’accès aux parents, de manière à ce que puisse s’établir une relation de confidentialité et de confiance entre le jeune et son psy.
La qualité des premiers échanges du jeune avec un professionnel sont décisifs et suscitent généralement chez l’adolescent un intérêt qui le conduise à accepter une seconde consultation pour discuter de ses soucis. Au terme de quelques rencontres, en présence ou non des parents selon les cas, le psychothérapeute propose une forme d’accompagnement qui réponde aux besoins et aux possibilités de son patient, dans certains cas une approche qui implique directement les parents, lorsque cela se justifie.
Q: J’ai souvent entendu que certains psy parlent très peu durant les séances et j’ai peur que cela me bloque au lieu de m’aider…
Q : Je sens que quelque chose ne tourne pas rond chez moi, mais je me dis chaque jour que cela va passer tout seul… A quel moment devrais-je consulter ?
Q : Je suis intéressé par la psychanalyse mais je ne souhaite pas passer des années sur un divan, qui dois-je choisir de consulter ?
Q: A quoi bon consulter un psy alors qu’il existe tant de lectures consacrées au développement personnel en librairie ?
Q : Qu’est-ce qui distingue l’approche d’un sexologue ou d’un psychanalyste ? Je m’entends bien au quotidien avec mon mari mais notre sexualité fonctionne au ralenti.