Psy d’ados face au suicide
Q : Depuis quelque temps, notre fille a tendance à s’enfermer dans sa chambre. Elle a exprimé à plusieurs reprises qu’elle en a assez de tout, et qu’elle pense que ce serait mieux pour tout le monde qu’elle ne soit plus là. Nous sommes très inquiets, et aimerions savoir quelle attitude adopter.
R : Il est en effet difficile pour les parents de faire la part entre les communications de leur enfant qui ont une valeur de provocation et le risque réel qu’il puisse avoir un comportement suicidaire. Il est utile de se rappeler que dans la population générale, une personne sur trois pense à un moment donné dans sa vie qu’elle voudrait mourir, mais heureusement cela ne suffit pas à motiver un geste suicidaire.
Il n’en demeure pas moins que votre fille exprime une souffrance psychique qu’il importe de prendre au sérieux. Il est essentiel de chercher un dialogue avec elle, en acceptant qu’elle ne dévoilera sans doute pas toutes ses pensées, mais vous pourrez à ce moment l’encourager à rencontrer un professionnel qui puisse l’aider à voir plus clair en elle-même et parler de ses difficultés sans craindre d’être jugée.
Un psy spécialiste des adolescents est compétent pour estimer le risque d’un passage à l’acte lors des premiers entretiens d’évaluation. Dans la grande majorité des cas, la relation de confiance qu’il peut établir avec un adolescent suffit à éloigner le danger suicidaire. Le jeune éprouve un grand soulagement à pouvoir discuter des conflits profonds et souvent inconscients à l’origine de ses sentiments de désespoir. La perspective d’entretiens psychothérapiques est gage d’espoir et d’oxygène, elle permet de mobiliser des compétences pour faire face aux difficultés face auxquelles l’adolescent et ses parents pouvaient jusque-là se sentir comme pris dans une impasse.
Q: Notre fils a 14 ans et nos relations deviennent difficiles, il refuse de nous parler et s’isole avec son téléphone. Une amie m’a conseillé d’utiliser un logiciel espion pour suivre ses conversations car son enfant avait de mauvaises fréquentations au même âge.
Q : Face à des problèmes récurrents dans ma vie privée et professionnelle, est-il plus judicieux de prendre contact avec un coach ou un psychothérapeute ?
Q : Nous sommes inquiets car notre adolescente de 15 ans semble influencée par les courants actuels qui nous interrogent vraiment sur les questions de ce qui doit être considéré comme normal dans les orientations sexuelles.
Q : Je me suis séparée d’une personne que mon entourage décrit comme pervers narcissique, mais je supporte mal de ne pas rester en contact avec cet homme dont suis encore amoureuse. Pensez-vous que ce genre de relation peut s’améliorer ? Est-il utile de consulter ?
Q : Les traitements psychologiques sont-ils pris en charge par l’assurance maladie ?