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Psychothérapeutes : comment choisir son psy à Genève ?

Q : Je souhaiterais consulter un psychothérapeute mais l’annuaire de psychothérapeutes à Genève est si touffu que je m’y perds. Pourriez-vous me guider dans ce choix ?

R : L’offre est en effet très large dans la région de Genève, ce qui est une raison supplémentaire pour se donner les moyens d’opérer un choix, bien plus difficile toutefois lorsque l’on habite dans des régions périphériques car la majorité des psychologues et psychiatres travaillent dans le centre de la ville.

Ce choix répond à différents critères que l’on prendra en compte selon les priorités de chacun. Certains arguments de ce choix sont objectifs, d’autres répondent à des critères plus personnels. C’est notamment le cas sur la question de savoir si l’on peut financer soi-même cette démarche. Pour certains ce choix existe, pour d’autres pas. Dans tous les cas cette démarche aura un coût: passer par les assurances maladies suppose un contrôle du traitement par ces caisses, qui demandent en général de justifier les soins par un diagnostic de trouble psychique, ce qui peut être gênant parfois pour des personnes qui souffrent d’une situation de vie douloureuse et compliquée, qui ont un réel besoin d’aide, mais qui ne présentent pas de symptômes psychiatriques.

On peut donc choisir de se diriger vers un psychologue ou vers un psychiatre , mais il reste aussi à déterminer quelle approche le psychothérapeute en question, psychologue ou psychiatre, peut proposer. Psychanalyse ? Thérapie Brève ? Thérapie Cognitivo Comportementale ? Bien que les formations en psychothérapie se rejoignent chez ceux qui ont eu une formation de base en psychologie ou en psychiatrie, les identités de ces professionnels diffèrent, leur écoute et les réponses qu’ils apportent aux problèmes sont souvent différentes. Mais un facteur personnel est sur ce point primordial : il importe de se sentir compris et en confiance par le psychothérapeute que l’on consulte, quelle que soit sa formation, son âge ou son sexe : c’est la condition sine qua non pour qu’une relation fructueuse puisse s’engager. Les compétences de chacun permettront ensuite d’avancer plus ou moins loin dans la compréhension et le traitement du problème qui a conduit à consulter.

On ne s’engage généralement pas dès le premier entretien dans une psychothérapie, car plusieurs séances sont utiles pour construire une alliance thérapeutique, ce qui permet de définir la direction et la durée d’un traitement. Il arrive toutefois aussi que quelques séances suffisent à clarifier un problème et à trouver une voie satisfaisante pour faire face à une difficulté qui semblait mener dans une impasse. Le premier contact téléphonique est déjà très utile dans l’établissement d’un lien de confiance, et si parfois le psy n’a pas de disponibilité, il peut donner quelques pistes utiles pour clarifier la demande et l’orientation qui semble la plus propice selon la problématique de chacun.

Il existe également à Genève l’Association “Trajectoires” qui propose deux ou trois entretiens avec un psychologue au terme desquels est suggéré le nom de trois psychothérapeutes minutieusement sélectionnés parmi le vaste champ des professionnels qui travaillent dans le canton. Cela s’avère très utile pour choisir son psy à Genève si l’on n’a pas de recommandation pour une première démarche. Cette orientation permet de discuter des avantages respectifs des différentes approches. Psychanalyse ou thérapie brève ? Thérapie familiale ? Thérapie de couple ? C’est aussi l’occasion de réfléchir au coût et aux aux possibilités de remboursement par les caisses maladies lorsqu’il n’est pas possible de financer son traitement soi-même.

Psychologue à Genève, je suis personnellement psychanalyste et psychologue spécialiste en psychothérapie FSP. Je suis apte à mener des psychanalyses approfondies tout comme je peux proposer des thérapies brèves.

Santé mentale : guérisseur ou psy ?

Q : Je souffre d’anxiété depuis la perte d’un proche, mais après avoir refusé la médication que me proposait mon médecin, je suis partagée entre l’idée de consulter un psy ou de contacter une guérisseuse qui m’a été recommandée par une amie. Selon quels critères puis-je faire le choix qui me conviendrait au mieux ?

R : Les personnes qui passent du guérisseur au psy ou du psy au guérisseur ne sont pas rares, et l’on peut débattre des bienfaits et des limites de chacune de ces approches. Les questions les plus discutées concernent généralement l’efficacité et la durée des traitements.

Il me semble intéressant de ne pas se contenter d’opposer des approches si différentes, mais de comprendre ce que l’une et l’autre peuvent amener à la compréhension et à l’apaisement d’une souffrance psychique.

Fondamentalement, ce qui les oppose est la reconnaissance scientifique liée à la formation des psychothérapeutes, médecins ou psychologues, spécialisés dans le domaine de la santé mentale, soumis à une déontologie très stricte. Par contre les guérisseurs, formés ou autodidactes, utilisent des méthodes qui reposent sur des dons supposés, en s’inspirant généralement de pratiques spirituelles diverses, parfois en lien avec toute une tradition culturelle, mais dont l’efficacité semble davantage tenir à l’adhésion de ce qui relève d’une pensée magique, alors que les techniques psychothérapiques reposent sur des travaux scientifiques. Il est intéressant de noter que des hôpitaux recourent parfois à des guérisseurs, car leur pratique amène dans certains cas des résultats plus probants ou plus rapides que des méthodes traditionnelles, médicamenteuses ou relationnelles. D’autre part, des approches comme l’hypnose, mais d’une manière générale toute démarche auprès d’un psychothérapeute, sont chargées d’attentes magiques En effet, plus la souffrance est aiguë et plus les attentes d’un geste salvateur sont élevées. Il est très vraisemblable que la force de conviction ou de croyance d’un patient soit l’un des éléments décisifs dans les chances de succès d’un processus de guérison, bien que d’autres facteurs sont évidemment impliqués. Il est indéniable par exemple qu’un trouble du comportement nécessite un traitement psychothérapique spécifique, souvent long, alors qu’une mauvaise estime de soi peut être soulagée par l’intervention d’un guérisseur convaincant, engagé et suffisamment créatif. Demeure la question de savoir si l’amélioration se maintiendra ou pas, et cela dépend de la structure de personnalité de chacun.

Pour simplifier les choses, on peut considérer que l’action du guérisseur consiste à équilibrer ce que l’on pourrait décrire comme le système énergétique d’une personne, tandis que celle du psychothérapeute vise à modifier la perception et la compréhension que le patient se fait de sa souffrance psychique ; si l’action du premier semble s’adresser à l’âme de la personne, celle du second à son mode de pensée et d’agir. Quant à l’approche technique, ce n’est pas tout blanc ou tout noir, car on peut remarquer que les techniques psychothérapiques mettent en jeu certains rituels et tout un système énergétique dans la relation interpersonnelle, alors que le guérisseur s’appuie souvent, de manière empirique, sur des connaissances générales qu’il a pu acquérir de la psychologie.

La qualité de la relation humaine est cependant un facteur majeur dans le processus de soins, ce qui ne veut pas dire qu’il faille se montrer gentil pour que les symptômes diminuent, mais il n’en demeure pas moins qu’une relation de confiance joue un rôle majeur.

Ce dernier point est très important, car autant chez les psy que les guérisseurs de tous horizons, des traits de personnalité particuliers ressortent régulièrement : l’empathie, de l’écoute, la disponibilité, la clarté dans la manière de communiquer les choses, une capacité de reconnaître ses propres limites sont autant de qualités qui permettent de qualifier ce qui peut apparaître comme une bonne alliance de travail. Certains patients privilégieront un psychothérapeute en raison de son attitude plus prudente concernant le traitement qu’il propose, ne proposant pas monts et merveilles, tandis que d’autres auront tendance à accorder leur confiance aux guérisseurs, car ceux-là accordent parfois une confiance qui peut paraître sans limite à leurs pouvoirs de guérison, et cela rassure. Dans un cas comme dans l’autre, il s’agit moins des effets liés à la technique utilisées qu’à la qualité de la relation. Je pense que c’est une condition nécessaire à un succès thérapeutique, mais cela ne suffit pas pour autant.

Certains guérisseurs proposent de nettoyer ou rééquilibrer les énergies dans le corps, de faire des désenvoûtements, d’agir sur les relations, de supprimer des traumatismes parfois liés à des générations. Certaines pratiques de cultures différentes, comme la médecine chinoise, font autorité par une pratique qui remonte à 2500 ans. Mais dans nombre de démarches thérapeutiques se nichent des promesses dont il est parfois difficile de savoir comment elles peuvent être tenues, même si elles séduisent en donnant l’espoir de voir le bout d’un tunnel de souffrance. A l’inverse, les approches scientifiques sont généralement prudentes, humbles, mettant en avant des processus de changements plus ou moins longs. Sans entrer dans une polémiques sur ce qui est mis en jeu dans l’une et l’autre des ces approches, chacun est libre de s’exposer à des traitements si différents et d’en juger par soi-même des bienfaits. Toute relation d’aide, surtout par l’accompagnement d’une personne sensible et convaincante, est source d’espoir, et contribue à ce que l’on se sente moins démuni et désespéré face à une maladie, ce qui contribue à un apaisement de la souffrance et à une amélioration des conditions d’existence.

Renoncer à une psychothérapie : quel coût ?

Q: Je risque de perdre mon emploi car je ne suis plus du tout à mon affaire dans mon travail depuis des mois. Mais j’hésite encore à consulter un psy, car j’ai entendu dire qu’une psychothérapie peut durer longtemps et coûter cher.

Consultations psychologiques pour adolescents

Q: Nous cherchons un soutien psychologique pour notre fils, mais il n’est pas disposé à consulter. Devons-nous le forcer ?

Psychanalyste à l’écoute

Q: Qu’est-ce qu’un psy, et un psychanalyste en particulier, peut m’apprendre de plus que ce que je connais déjà de moi-même ?

Psychothérapeutes : comment choisir son psy à Genève ?

R : L’offre est en effet très large dans la région de Genève, ce qui est une raison supplémentaire pour se donner les moyens d’opérer un choix, bien plus difficile toutefois lorsque l’on habite dans des régions périphériques car la majorité des psychologues et psychiatres travaillent dans le centre de la ville.

Ce choix répond à différents critères que l’on prendra en compte selon les priorités de chacun. Certains arguments de ce choix sont objectifs, d’autres répondent à des critères plus personnels. C’est notamment le cas sur la question de savoir si l’on peut financer soi-même cette démarche. Pour certains ce choix existe, pour d’autres pas. Dans tous les cas cette démarche aura un coût: passer par les assurances maladies suppose un contrôle du traitement par ces caisses, qui demandent en général de justifier les soins par un diagnostic de trouble psychique, ce qui peut être gênant parfois pour des personnes qui souffrent d’une situation de vie douloureuse et compliquée, qui ont un réel besoin d’aide, mais qui ne présentent pas de symptômes psychiatriques.

On peut donc choisir de se diriger vers un psychologue ou vers un psychiatre , mais il reste aussi à déterminer quelle approche le psychothérapeute en question, psychologue ou psychiatre, peut proposer. Psychanalyse ? Thérapie Brève ? Thérapie Cognitivo Comportementale ? Bien que les formations en psychothérapie se rejoignent chez ceux qui ont eu une formation de base en psychologie ou en psychiatrie, les identités de ces professionnels diffèrent, leur écoute et les réponses qu’ils apportent aux problèmes sont souvent différentes. Mais un facteur personnel est sur ce point primordial : il importe de se sentir compris et en confiance par le psychothérapeute que l’on consulte, quelle que soit sa formation, son âge ou son sexe : c’est la condition sine qua non pour qu’une relation fructueuse puisse s’engager. Les compétences de chacun permettront ensuite d’avancer plus ou moins loin dans la compréhension et le traitement du problème qui a conduit à consulter.

On ne s’engage généralement pas dès le premier entretien dans une psychothérapie, car plusieurs séances sont utiles pour construire une alliance thérapeutique, ce qui permet de définir la direction et la durée d’un traitement. Il arrive toutefois aussi que quelques séances suffisent à clarifier un problème et à trouver une voie satisfaisante pour faire face à une difficulté qui semblait mener dans une impasse. Le premier contact téléphonique est déjà très utile dans l’établissement d’un lien de confiance, et si parfois le psy n’a pas de disponibilité, il peut donner quelques pistes utiles pour clarifier la demande et l’orientation qui semble la plus propice selon la problématique de chacun.

Il existe également à Genève l’Association “Trajectoires” qui propose deux ou trois entretiens avec un psychologue au terme desquels est suggéré le nom de trois psychothérapeutes minutieusement sélectionnés parmi le vaste champ des professionnels qui travaillent dans le canton. Cela s’avère très utile pour choisir son psy à Genève si l’on n’a pas de recommandation pour une première démarche. Cette orientation permet de discuter des avantages respectifs des différentes approches. Psychanalyse ou thérapie brève ? Thérapie familiale ? Thérapie de couple ? C’est aussi l’occasion de réfléchir au coût et aux aux possibilités de remboursement par les caisses maladies lorsqu’il n’est pas possible de financer son traitement soi-même.

Psychologue à Genève, je suis personnellement psychanalyste et psychologue spécialiste en psychothérapie FSP. Je suis apte à mener des psychanalyses approfondies tout comme je peux proposer des thérapies brèves.