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Psy silencieux… ou pas ?

Q: J’ai souvent entendu que certains psy parlent très peu durant les séances et j’ai peur que cela me bloque au lieu de m’aider…

R: Un collègue âgé m’a confié que son psychanalyste lui avait adressé la parole pour la première fois au bout de trois ans, lors de leur dernière séance… Dans les années 70, le seul fait de pouvoir s’exprimer librement sur le divan était un tel soulagement que cela pouvait être considéré comme le principal facteur thérapeutique. Les temps ont changé, la psychanalyse, en face à face ou sur le divan, a elle aussi considérablement évolué. Il est aujourd’hui acquis qu’une psychothérapie est un travail qui engage autant le psychothérapeute que le patient dans la richesse de leurs échanges et de leurs pensées respectives.

Toutefois ce que l’on peut nommer un « espace de parole » n’est profitable que si le psychanalyste s’astreint lui-même à certaines règles. Tandis qu’il demande au patient de parler de soi-même sans réserve, le psy doit de son côté mener une gymnastique bien particulière, comme le jardinier chargé d’arroser une grande surface de gazon tout en évitant de le piétiner. Ainsi les interventions du psychothérapeute psychologue ont pour but d’aider à la clarification de la pensée, à mettre en évidence des conflits inconscients, à soutenir les associations de pensées de son patient, à l’aide de métaphores, avec humour et empathie, mais il doit être également capable de s’écarter pour ne pas “piétiner” l’espace de parole du patient. Ainsi il évitera de porter tout jugement de valeur, il s’abstiendra de parler de sa vie personnelle, il fera preuve de retenue afin de favoriser le développement d’une pensée authentique et autonome. Le but d’une psychothérapie inspirée de la psychanalyse est d’aider à trouver des ressources et des solutions en soi-même, à la différence d’une démarche idéologique. De même, il est utile de rappeler que la psychothérapie n’est ni pédagogie ni éducation.

Il n’en demeure pas moins important de choisir un psy avec lequel on se sente à l’aise, suffisamment flexible pour pouvoir prendre la parole de manière éclairante lorsque c’est utile, et qui sache se taire à d’autres moments. Ce réglage de la relation établit une relation de confiance, à l’instar du travail que font les parents avec leur adolescent qui d’un côté réclame beaucoup d’attention, et qui de l’autre leur reproche d’empiéter sur son espace !

Adolescence et sexualités : qu’est-ce qui est normal ?

Q : Nous sommes inquiets car notre adolescente de 15 ans semble influencée par les courants actuels qui nous interrogent vraiment sur les questions de ce qui doit être considéré comme normal dans les orientations sexuelles.

La crise sanitaire de la COVID-19 augmente-t-elle le risque de troubles psychologiques ?

Q : Depuis le début de la pandémie du coronavirus, j’ai l’impression que quelque chose en moi est en train de lâcher, je suis souvent au bord des larmes, j’ai de la peine à me concentrer dans mon travail. Je n’avais pas connu ce genre de problème dans le passé. Dois-je consulter ou attendre que cela passe tout seul ?

Psychothérapeutes : comment choisir son psy à Genève ?

Q : Je souhaiterais consulter un psychothérapeute mais l’annuaire de psychothérapeutes à Genève est si touffu que je m’y perds. Pourriez-vous me guider dans ce choix ?

Cabinet de psychothérapie privé ou service public ?

Q: Qu’est-ce qui change selon que je me dirige vers un cabinet de psychothérapie indépendant ou un centre de soins psychologiques du domaine public ?

Crise familiale, couple en crise

Q: Nos enfants sont en âge d’adolescence et notre couple prend du plomb dans l’aile : mon mari et moi-même ne parvenons plus à nous entendre. Est-il encore possible de sauver notre couple ?