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Crise familiale, couple en crise

Q: Nos enfants sont en âge d’adolescence et notre couple prend du plomb dans l’aile : mon mari et moi-même ne parvenons plus à nous entendre. Est-il encore possible de sauver notre couple ?

R: Si la naissance d’un enfant bouscule toujours le fonctionnement d’un couple, l’entrée à l’école ou l’adolescence font souvent l’effet d’un tremblement de terre dans le lien conjugal. Comme toute crise, cela peut conduire à une péjoration de la relation ou à un enrichissement de celle-ci.

Avec l’arrivée des enfants, les échanges affectifs au sein du couple ont fréquemment tendance à passer dans un second plan, au profit des soins accordés à leur progéniture. C’est un nouvel équilibre dans les relations de famille où nombre de parents ont tendance à se mettre en quête d’échanges tendres avec leurs enfants aux détriments de leur relation conjugale et de leur sexualité. Dans une certaine mesure, cela est un processus normal.

Mais l’un et l’autre parents peuvent alors développer des sentiments de privation et des ressentiments envers leur conjoint, souffrir d’un manque d’attention, de l’impression d’être rejeté. Ces vécus peuvent toutefois être mis en sourdine durant des années au profit de l’attention accordée aux enfants, ce qui est d’autant plus marqué lorsque l’un des enfants suscite des préoccupations particulières.

Au moment où les enfants deviennent plus matures et qu’ils manifestent leur besoin de « prendre le large », ils réactivent chez leurs parents des vécus d’abandon et de colère. Cela peut se traduire par une humeur dépressive, des évitements, ou donner lieu à des reproches au sein du couple qui traverse alors une crise majeure. Cette tension entre les parents est d’autant plus vive qu’ils ont eu tendance, depuis des années, à négliger d’arroser la plante de leur couple et qu’ils ont perdu confiance dans leur capacité de donner et de recevoir de la tendresse entre eux. Cela peut les conduire à la rupture.

Il importe alors de travailler en psychothérapie sur ces questions de la parentalité, et c’est une chance de pouvoir relancer la croissance du couple. Dans tous les cas cela peut aider chacun à voir plus clair parmi les enjeux multiples de cette période de transformations.

Violences conjugales

Q : Je me suis séparée d’une personne que mon entourage décrit comme pervers narcissique, mais je supporte mal de ne pas rester en contact avec cet homme dont suis encore amoureuse. Pensez-vous que ce genre de relation peut s’améliorer ? Est-il utile de consulter ?

Adolescence et sexualités : qu’est-ce qui est normal ?

Q : Nous sommes inquiets car notre adolescente de 15 ans semble influencée par les courants actuels qui nous interrogent vraiment sur les questions de ce qui doit être considéré comme normal dans les orientations sexuelles.

Je souffre des tensions sociales liées à la radicalisation face au COVID.

Q : Depuis le début de la pandémie du COVID, j’ai de plus en plus de conflits et de tensions avec mes amis, et même au sein de ma famille, ce qui provoque chez moi une anxiété croissante, ainsi que des problèmes de sommeil. Je n’ai jamais consulté de psy, je ne pense pas avoir de problème psychologique particulier. Est-il utile que je vous rencontre ?

Consultation chez un psychologue : voie à suivre

Q: J’ai des problèmes de sommeil, des conflits dans mon couple, mais je ne sais pas si je dois demander des médicaments à mon médecin, rencontrer un psychologue, ou si nous devrions faire une thérapie de couple, car il y a tellement de cabinets différents à Genève ?

Psychanalyste à l’écoute

Q: Qu’est-ce qu’un psy, et un psychanalyste en particulier, peut m’apprendre de plus que ce que je connais déjà de moi-même ?